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02/03/2006

Analyse économique et droit criminel

Ici

23/02/2006

Kojève l'eurocrate

Kenneth Minogue pour la République internationale des lettres donne une présentation synthétique de la pensée juridique de Kojève.

10:45 Publié dans Kojève | Lien permanent | Commentaires (0)

21/02/2006

Un plan pour l'égalité

Les analyses de trois économistes.

Un plan pour l'égalité

par Patrick Weil, tribune parue dans Le Monde, le 13 décembre 2004

Pour remédier à l'importance des discriminations ethniques et raciales en France, il faut pour Patrick Weil assurer à tous une plus grande égalité des chances dans le système scolaire et lutter contre les discriminations ethniques et raciales là où elles se produisent, principalement dans l'entreprise privée.

Le ghetto français

Par Eric Maurin, tribune parue dans Le Monde, le 23 octobre 2004

La défiance et la recherche de l'entre-soi, les stratégies d'évitement et de regroupement concernent pour le sociologue Eric Maurin à peu près toutes les catégories - à commencer par les plus favorisées - et organisent les formes de la coexistence sociale sur l'ensemble du territoire. Ce tableau laisse entrevoir une société à la fois fragmentée et figée, hantée par la peur du déclassement.

Education : les promesses de la discrimination positive

Par Thomas Piketty, Le Monde, 21 février 2006

Pour Thomas Piketty, après une période d'échanges quasi théologiques sur la notion même de discrimination positive et sur le dilemme égalité/équité, il est plus que temps aujourd'hui que le débat français entre dans une seconde phase, avec des discussions plus techniques et plus précises sur le contenu même des politiques susceptibles d'être mises en oeuvre, ici et maintenant.

Source: http://www.communautarisme.net/index.php

 

10:10 Publié dans Egalité | Lien permanent | Commentaires (0)

18/02/2006

Anciens et modernes

B. le Bovier de Fontenelle

Digression sur les Anciens et les Modernes

Port du voile dans les écoles

Rapport Chérifi sur l'application de la loi du 15 mars 2004 (juillet 2005).

14:30 Publié dans Laïcité | Lien permanent | Commentaires (0)

10/02/2006

Justice sociale dans une perspective rawlsienne

Education, efficacité économique et justice sociale: quelques enseignements d'une approche rawlsienne,

par Robert Gary-Bobo.

14:50 Publié dans Rawls | Lien permanent | Commentaires (0)

03/02/2006

Un formalisme fort dans la pensée molle

Par Toni Negri

La nostalgie ontologique d’un formalisme fort

Je ne pense pas qu’on puisse résister facilement à la fascination qu’exerce la "Théorie de la justice" de John Rawls. L’auteur, en effet, a l’audace de nous faire pénétrer dans le domaine de la théorie juridique pure et maintient le pari tout au long des cinq cents pages de son ouvrage de ne céder à aucune tentation de sortir de sa logique. Beaucoup ont reconnu, dès sa première parution en 1971, dans "Théorie de la justice", un classique de la philosophie morale et politique contemporaine : comme tous les classiques, en effet, il traite avec l’abstraction et l’originalité de la théorie pure, les problèmes les plus cruciaux de l’époque. Dans "Théorie de la justice"’ Rawls résume les conclusions d’une recherche commencée avec l’essai de 1958 sur "La justice comme équité". "Théorie de la justice" est donc un livre pensé et construit pendant les années soixante et il faut donc référer les problèmes qu’il affronte et la manière selon laquelle il les affronte au climat éthico théorique de ces années là. Une théorie de la justice qui s’oppose aux conceptions du juste qui sont précisément celles de la rationalité instrumentale de la modernité capitaliste et qui, ayant fait le choix de cette opposition, ne cède ni au réalisme individualiste d’un nouveau droit naturel (au sens de Nozick), ni au relativisme consensuel (au sens de Habermas) est elle possible ? Tel est le questionnement auquel Rawls a soumis avec insistance la pensée juridique, éthique et politique. On reconnaît là la recherche d’un nouvel équilibre entre un sens renouvelé de l’individualité et une aspiration à la justice sociale qui, précisément, au cours des années soixante, a redéfini la plus grande partie des cadres de la pensée contemporaine.

13:15 Publié dans Rawls | Lien permanent | Commentaires (0)

02/02/2006

Les théories de la justice post rawlsiennes

Post-Rawls

22:44 Publié dans Rawls | Lien permanent | Commentaires (0)

24/01/2006

Généalogie

20/01/2006

La rhétorique judiciaire dans l'Antigone de Sophocle

ANTIGONE :
Sang commun, sang fraternel, Ismène,
Sais-tu bien qu’il n’est rien dans l’héritage désastreux d’Œdipe
Que Zeus n’accomplisse pas, encore dans nos deux vies ?
Oui, rien qui ne soit douleur, rien qui soit en dehors de la malédiction.
Pas de honte, aucune humiliation, pas une,
Que je n’aie vu entrer dans ton malheur et dans le mien.
Maintenant encore, qu’est-ce que cette proclamation que le Général
Aurait faite devant tout le peuple assemblé de la ville ?
As-tu un indice ? Une information? Ne vois-tu pas
Que le triste sort de l’ennemi avance vers ce qui nous est cher ?

La rhétorique judiciaire dans l'Antigone de Sophocle

13/01/2006

Callicles

Il y a un dialogue de Platon qui s’appelle Gorgias, et que chacun peut lire. On y trouvera l’essentiel de ce qu’il y a dans Nietzsche, et la réplique du bon sens aussi, telle qu’on pourrait la faire maintenant, si l’on voulait réchauffer ceux que Nietzsche a gelés. Ces gens-là pensaient comme nous et parlaient mieux.

Donc on y voit un Calliclès qui se moque de la justice et qui chante une espèce d’hymne à la force. Car, dit-il, ce sont les poltrons qui ont inventé la justice, afin d’avoir la paix ; et ce sont les niais qui adorent cette peur à figure de justice. En réalité, aucune justice ne nous oblige à rien. Il n’y a que lâcheté et faiblesse qui nous obligent : c’est pourquoi celui qui a courage et force a droit aussi par cela seul. Que de Calliclès aujourd’hui nous chantent la même chanson ! – et que l’ouvrier n’a aucun droit tant qu’il n’a pas la force ; et que le patron et ses alliés ont tous les droits tant qu’ils ont une force indiscutable ; et qu’un état social n’est ainsi ni meilleur ni pire qu’un autre, mais toujours avantageux aux plus forts, qui, pour cela, l’appelle juste, et toujours dur pour les faibles, qui, à cause de cela, l’appellent injuste. Ainsi parlait Calliclès ; je change à peine quelques mots.

Quand il eut terminé ce foudroyant discours, tous firent comme vous feriez maintenant, si de semblables entretiens revenaient à la mode. Tous portèrent les yeux sur Socrate, parce que l’on soupçonnait assez qu’il se faisait une toute autre idée de la justice ; et aussi, sans doute, parce qu’on l’avait vu faire « non » de la tête à certains endroits. Lui se tut un bon moment, et trouva ceci à dire : « Tu oublies une chose, mon cher, c’est que la géométrie a une grande puissance chez les dieux et chez les hommes. » Et là-dessus je dirai, comme les joueurs d’échecs : « Bravo ! c’est le coup juste. »

Toute la question est là. Dès que l’on a éveillé sa raison, par la géométrie et autre chose du même genre, on ne peut plus vivre ni penser comme si on ne l’avait pas éveillée. On doit des égards à sa raison, tout comme à son ventre. Et ce n’est pas parce que le ventre exige le pain du voisin, le mange, et dort content, que la raison doit être satisfaite. Même, chose remarquable, quand le ventre a mangé, la Raison ne s’endort point pour cela ; tout au contraire, la voilà plus lucide que jamais, pendant que les désirs dorment les uns sur les autres comme une meute fatiguée. La voilà qui s’applique à comprendre ce que c’est qu’un homme et une société d’hommes, des échanges justes ou injustes, et ainsi de suite ; et aussi ce que sagesse et paix avec soi-même, et si cela peut être autre chose qu’une certaine modération des désirs par la raison gouvernante. à la suite de quoi elle se représente volontiers des échanges convenables et des désirs équilibrés, un idéal enfin, qui n’est autre que le droit et le juste. Par où il est inévitable que la raison des riches vienne à pousser dans le même sens que le désir des pauvres. C’est là le plus grand fait humain peut-être. Quant à ceux qui répliquent là-dessus que la raison vient de l’expérience, comme le reste, et de l’intérêt, comme le reste, ils ne font toujours pas que la raison agisse comme le ventre agit. Car l’œil n’est pas le bras, quoiqu’ils soient tous deux fils de la terre.

19 janvier 1935 

                               Alain, Propos, t.I, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1956.

22:56 Publié dans Justice | Lien permanent | Commentaires (0)

11/01/2006

Politique et modernité chez Weber et Habermas

Yves Sintomer, La démocratie impossible. Politique et modernité chez Weber et Habermas, La découverte, 1999

Dans les sociétés modernes, rationalité et démocratie seraient-elles incompatibles ? C'est ce que soutient Max Weber, le fondateur de la sociologie allemande. Pour lui, le peuple ne peut que subir la domination des élites. Tout au plus les citoyens peuvent-ils élire des individus d'exception qui seront des chefs véritables. L'approche élitiste de Weber constitue ainsi un formidable défi pour ceux qui sont attachés à la perspective démocratique. Dans ce livre ambitieux, Yves Sintomer entend montrer que la théo¬ rie de Jürgen Habermas peut constituer un point d'appui pour répondre à ce défi : les citoyens des sociétés modernes sont capables de produi re un ordre démocratique stable à travers leurs discussions sur l'espace public. Habermas s'efforce de redonner toute sa place à l'idée d'une solidarité et d'une démocratie venues d'en bas, que l'argent ou le pou¬ voir bureaucratique ne sauraient remplacer sans provoquer une crise du lien social. Sa notion d'Etat de droit démocratique et social dépasse libéralisme et républicanisme et démontre que droits de l'homme et souveraineté populaire s'impliquent mutuellement. En mettant l'accent sur les procédures qui structurent la discussion publique, Habermas fait de la démocratie un idéal, partiellement incarné aujourd'hui, qui consti¬ tue la ligne d'horizon de la modernité. Habermas apporte-t-il une réponse convaincante au défi wébérien ? Son approche est-elle suffisamment réaliste, en particulier face à la question des inégalités sociales, politiques et culturelles ? A la lumière d'une analyse critique de suivre des deux théoriciens, Yves Sintomer s'efforce d'éclairer les controverses actuelles sur la crise de l'Etat social et de l'Etat-nation,le multiculturalisme, la parité, le droit à l'avortement et la désobéissance civile.

22:07 Publié dans Max Weber | Lien permanent | Commentaires (0)

Leo Strauss et la crise de la rationalité contemporaine

Corine Pelluchon , Leo Strauss une autre raison, d'autres lumières : Essai sur la crise de la rationalité contemporaine, Vrin 2005.

 

S'interroger sur l'héritage des Lumières modernes, c'est prendre la mesure de la crise de la rationalité contemporaine. Le communisme, le nazisme et les dérives de la démocratie ont déclenché la remise en cause d'un projet de civilisation lié à un idéal de maîtrise de l'homme et de la nature qui conduit à une nouvelle forme de tyrannie. Strauss pense que la crise de notre temps vient du fait que la question de la fin de l'homme a été exclue de la politique. Il procède à un examen de la modernité sur la base d'une reconstruction des Lumières qui montre où se situe la rupture entre les Anciens et les Modernes. Cet angle d'attaque explique son intérêt pour Jacobi et sa focalisation sur Spinoza et Hobbes dont les Lumières radicales reposent sur une définition de la raison et de l'homme qui est contestable. Elle souligne ce que les Modernes ont perdu dans leur combat contre la tradition. Mais la notion de Loi comme totalité religieuse, sociale et politique qui est commune aux philosophes grecs et aux auteurs juifs et arabes du Moyen Age complique la querelle entre Anciens et Modernes : pour Strauss, les Modernes sont chrétiens. Il s'agit donc de réactualiser le rationalisme classique et de penser la tension entre Jérusalem et Athènes qui est liée aux véritables Lumières. Celles-ci constituent une contribution positive à la philosophie politique, dont la propédeutique est la décomposition de la conscience religieuse et politique moderne. En analysant les présupposés qui nous empêchent d'échapper à la dialectique destructrice de la modernité, serons-nous enfin éclairés ? Quel est donc le testament de ce philosophe qui croise, sur le chemin du retour à la tradition, Rosenzweig et Scholem, débat avec Schmitt et Kojève, ne suit ni Kant ni Hegel, mais souhaite dépasser le nihilisme en restant fidèle à Maïmonide ?

 

 

Les maux du libéralisme

Nicolas Weill, LE MONDE DES LIVRES | 08.09.05

A propos de l’ouvrage de Corine Pelluchon

Comment s'attaquer à l'individualisme démocratique sans sombrer dans le nihilisme ni le fondamentalisme, et en évitant les pièges d'une pensée régressive, nostalgique d'un ordre révolu ? L'étude minutieuse que Corine Pelluchon propose de la philosophie de Leo Strauss (1899-1973) dévoile quelques-uns des chemins étroits de la critique constructive.

Ce philosophe juif allemand, émigré depuis 1937 aux Etats-Unis, ne constitue pourtant pas un cas facile. Revendiqué par une partie des "faucons" de l'actuelle administration américaine comme père spirituel, Strauss est aussi attaqué par les adversaires des néoconservateurs, pour son "élitisme" forcené et son éloge supposé du "noble mensonge" (au peuple), considérés comme autant de preuves d'un penchant secret pour la "tyrannie".

L'originalité de cet essai consiste à montrer que ces deux lectures résultent d'un contresens sur la notion de "Lumières" chez Strauss. Parce que ce dernier situe au XVIIe siècle la source du relativisme moderne, il serait à ranger dans le camp des rétrogrades, voire des réactionnaires, hostiles au libéralisme contemporain que les auteurs de ce temps auraient préfiguré.

Or rien n'est plus inexact que ce tableau, montre de façon convaincante Corine Pelluchon. Si Strauss est assurément un conservateur, il se présente avant tout comme un pédagogue qui excelle à diagnostiquer les maux du libéralisme mais sans sortir de ses limites et sans jamais indiquer d'alternative. Ce qui reste de lui, ce serait donc une inquiétude pour la liberté et non sa remise en cause.

Strauss reproche en effet aux Lumières modernes d'avoir dissocié la religion de la politique, et, par contrecoup, d'avoir fait de la foi une simple affaire de morale individuelle. Ce geste qui définit selon lui les "Lumières" dites "radicales" parce qu'elles évacuent, avec la dimension théologique, de la politique la question du bien-vivre dans la cité. Sans bien commun, le prosaïsme triomphe. Quand la nostalgie de l'héroïsme s'allie comme en Allemagne à une tradition fortement imprégnée de militarisme, cela donne le nazisme, que Strauss a dû fuir.

Cette modernité qui pour nous va de soi doit donc être restituée pour ce qu'elle est : l'objet d'un choix opéré à partir de Hobbes et de Spinoza, confondant la justice avec les droits d'un individu, épuisé dans son autonomie.

LA RÉVÉLATION ET LA RAISON

Le second pas nous entraîne à la découverte d'"autres Lumières", en l'occurrence le rationalisme médiéval incarné par les philosophes arabes comme le platonisant arabe Al-Farabi ou le juif aristotélicien Maimonide. Leurs oeuvres, en maintenant intacte la tension entre la révélation et la raison, font signe dans une autre direction.

Cet essai prouve en tout cas qu'il existe désormais une école straussienne européenne qui se montre plus attentive qu'on ne l'est aux Etats-Unis aux sources allemandes et juives de Strauss. Reprendre la querelle des Anciens et des Modernes, tel serait donc le remède aux maux de la modernité ? La rouvrir, en tout cas pour Strauss, signifie peut-être s'abstenir de la trancher.

10/01/2006

L'éthique appliquée

Peter Singer
"L'éthique appliquée"
Conférence donnée par P. Singer à Paris le 29 mai 1991 à l'invitation de Mme M. Canto-Sperber

"L'éthique appliquée"

Je m'excuse de ne pas connaître assez bien le français pour me permettre de parler de philosophie en cette langue.

Je veux simplement décrire en termes généraux la façon dont je vois l'éthique appliquée comme une branche de la philosophie morale, comme une branche importante pour de nombreuses raisons, à cause du genre de questions auxquelles elle peut apporter son aide. Mais tout d'abord je voudrais dire quelque chose sur la manière dont je vois la philosophie morale.

La suite >>>>>>>>>>

 

 

Questions d'éthique pratique

Peter Singer, Questions d'éthique pratique,éd. Bayard, 1997.

 L'égalité est-elle un principe intangible ? Faut-il respecter la vie à tout prix ? Pourquoi faut-il se préoccuper de l'environnement ? Quelles doivent être nos responsabilités vis-à-vis des plus pauvres ? Que penser de l'avortement et de l'euthanasie ? Quelle attitude devons-nous adopter à l'égard des animaux ? La fin justifie-t-elle les moyens ? Bref, quels peuvent être les fondements d'une véritable " éthique pratique " ? Peter Singer aborde les dilemmes moraux, petits ou grands, de cette fin de siècle et propose une méthode pragmatique et rationnelle pour faire face aux situations concrètes. Aussi original que clair, aussi percutant que subtil, Questions d'éthique pratique a été traduit dans le monde entier et a suscité de vives polémiques avant de devenir un classique de la philosophie morale.

Né à Melbourne, en Australie, Peter Singer a étudié à l'Université de Melbourne puis à Oxford, en Angleterre. En 1977, il est nommé à la chaire de philosophie de l'université Monash dont il deviendra le premier directeur du Centre for Human Bioethics. Il est aussi le président-fondateur de l'International Association of Bioethics, et éditeur de la revue Bioethics avec Helga Kuhse. En 1999, sa nomination comme professeur de bioéthique du University Center for Human Values du Princeton University suscite une controverse qui obligera l'Université Princetown à se justifier par la voix de son président, Harold T. Shapiro.

09/01/2006

Les théories de la justice: éléments du débat contemporain

Par Jérôme Savary.

http://constitutiolibertatis.hautetfort.com/files/savary....

Verdross et la théorie du droit

verdross.pdf

10:53 Publié dans Verdross | Lien permanent | Commentaires (0)

La connaissance pure du droit et ses limites

http://constitutiolibertatis.hautetfort.com/files/PINA.pdf

10:46 Publié dans Kelsen | Lien permanent | Commentaires (0)

Introduction à la théorie de la justice

http://constitutiolibertatis.hautetfort.com/files/cournar...

10:19 Publié dans Rawls | Lien permanent | Commentaires (0)

La légitimation par la procédure

Niklas Luhmann, La légitimation par la procédure, P.U. Laval.

Comment penser aujourd'hui la légitimité de la pure légalité ? Telle est la question majeure qu'entend traiter cet ouvrage charnière dans la pensée sociologique et juridique de Niklas Luhmann. L'objectif est de soumettre à une impitoyable critique les philosophies politiques et juridiques issues de la modernité.

Luhmann inaugure ici une façon inattendue et inédite de comprendre les différents types de procédures sur lesquels reposent le droit et les idéalités normatives des démocraties modernes. L'analyse se veut contemporaine du mouvement et de l'évolution même des systèmes juridiques et politiques modernes, qu'elle s'attelle à décrire, et remet radicalement en question tous les discours qui entendent les légitimer en recourant à des catégories extra-juridiques et politiques. Désormais, la sociologie et la philosophie politique et juridique, ou toute réflexion sur les devenir des sociétés modernes complexes, sont invitées à composer avec les thèses luhmanniennes, soit à se justifier de la distance prise avec elles.

Niklas Luhmann (1927-1998) fut professeur à l'Université de Bielefeld en Allemagne. Trois de ses livres sont disponibles partiellement ou entièrement en français : Amour comme passion : de la codification de l'intimité (1990); Niklas Luhmann, observateur du droit (1993) et Politique et complexité : les contributions de la théorie générale des systèmes (1999).


 

08:40 Publié dans Luhmann | Lien permanent | Commentaires (0)