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17/12/2006

La guerre juste

Carl Schmitt  

La guerre juste, essais contre le retour d’une idée

Livre de 160 pages
Format : 13,5 x 20 cm.
Novembre 2007
15 euros
isbn :978-2-9154-5341-6 
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5 essais inédits en français de Carl Schmitt.
Traduction et préface de Céline Jouin.

Prendre / Partager / Pâturer, 1953
Le nomos, la prise, le nom, 1959
L’ordre du monde après la seconde guerre mondiale, 1962
Clausewitz, penseur politique, 1967
Discussion sur le partisan, 1969
La révolution légale à l’échelle du monde, 1978

Depuis 1938, Carl Schmitt prédit le retour d’une idée qu’il trouve funeste : l’idée de guerre juste. Cette prédiction n’a rien d’une prophétie. Elle est déduite en toute rigueur, pour ainsi dire more geometrico, à partir du système de droit international qui s’est mis en place depuis le Traité de Versailles, dont Schmitt est un des premiers à comprendre les implications profondes. Telles que les choses se dessinent, les dirigeants de l’avenir auront à faire appel à l’idée de guerre juste, à l’idée de « guerre contre la guerre », qui seule sera en mesure de légitimer les guerres futures. Ces essais du « vieux » Schmitt, ses derniers textes d’importance, font le portrait d’un ordre mondial en gestation, où la guerre entre États devient marginale. Le vieux système westphalien des États-Nations souverains s’est effondré. Sa figure moderne privilégiée, le peuple en arme, est supplantée par d’autres : celle du partisan ou terroriste, celle du procureur de tribunal international faisant la leçon au responsable politique, ou celle du révolutionnaire professionnel, instigateur d’une « guerre civile mondiale ». L’âge de la désintégration du nationalisme n’est pas, loin de là, la fin de l’histoire. Reste à savoir par où l’histoire continue. Carl Schmitt donne des pistes pour penser le néo-absolutisme des institutions internationales. Sa critique vise moins les droits de l’homme que le discours des droits de l’homme, la rhétorique de l’universalisme qui ignore les distinctions du proche et du lointain et bascule vite dans l’hypocrisie. Si l’« État de droit mondial », selon Schmitt, n’est qu’un rêve, c’est qu’il repose sur un oubli du droit. Le droit est nomos avant d’être lex, arbitrage « au bon endroit », avant d’être application univoque de la loi.

http://www.editions-ere.net/projet142

Commentaires

le titre du livre vient de changer
http://www.editions-ere.net/projet142

Écrit par : éditions è®e | 19/01/2007

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