20/06/2009
Faut-il interdire la burqa? Non, c'est l'islam qu'il faut interdire!
Quelle laïcité?
La loi du 15 mars 2004, en application du principe de laïcité, interdit aux « élèves des écoles, des collèges et des lycées publics le port de signes ou de tenues manifestant ostensiblement une appartenance religieuse ». On l'a compris: interdiction, sur une terre chrétienne, de porter des croix. La loi, qui n'évoque que « l'appartenance religieuse » n'interdit pas, par contre, le port des insignes des nouvelles religions de la décadence.
Un élève portant à la boutonnière le sigle de Sos-Racisme, celui de la Licra ou qui se présentera dans l'uniforme des dégénérés des banlieues ne sera pas sanctionné. Ces déguisements et la loghorrée primitive qui l'accompagnent mériteront même le respect du aux « différences ».
La loi n'interdit pas l'expression de son appartenance religieuse ou sectaire dans la rue. Certains, dont André Gérin, député-maire communiste de Vénissieux, souhaitent interdire le port de la burqa (qui recouvre intégralement la tête et le corps des femmes musulmanes) et du niqab (qui laisse apparaître les yeux), au prétexte que ces signes seraient l'expression visible des fondamentalistes et des intégristes.
Mais est-ce là le vrai problême?
Soyons tolérants...
Respectons toutes les fantaisies religieuses ou pseudo-religieuses, quelles qu'elles soient, dès lors qu'elles restent d'aimables fantaisies. Après tout, les adorateurs de la banane rose, les admirateurs de Seigneur Raël, les sectateurs du Grand Bonsai ou ceux de Krishna ne représentent aucun danger pour la société, si ce n'est celui de nous faire mourir de rire. Certains, tel le Dalaï-lama, merci Tintin, bénéficient même, nonobstant leur niaiserie (ce sourire! ces banalités!) d'une haute respectabilité.
Quant à l'Eglise de la scientologie, dont il est beaucoup question actuellement, on lui reproche d'avoir suborné quelques esprits faibles en leur soutirant leurs économies. Mais n'est-ce pas le cas des régimes minceur miracles, de l'imposture qu'est la psychanalyse ou même de religions respectées qui usent des même expédients?
Si la crédulité, la bêtise, la naïveté et la superstition devaient être punies, les trois quarts de l'humanité seraient en prison...
Camille Flammarion, grand astronome du début du vingtième siècle, écrivit plusieurs livres consacrés aux tables tournantes, au corps astral et à l'apparition de spectres lors de séances spirites: un grand astronome, certes, auteur de « l'astronomie populaire », mais la dupe d'une bande d'illusionnistes et d'escrocs. Son exemple m'a toujours laissé songeur quant à la prétention de scientifiques ou d'intellectuels de renom de se mêler d'exprimer leurs avis définitifs dans des domaines autres que ceux où ils excellent.
Soyons humanistes, mais pas avec les dingues...
La secte du Temple Solaire, qui promettait un voyage sans retour vers Sirius (promesse tenue), le Mandarom dont les statues gigantesques du gourou antillais Georges Hourdin embellissaient la Provence (il pratiquait, lui, l'initiation de très jeunes filles), les « Enfants de Dieu » (dont le gourou, David Moïse, prônait le « fishing », c'est à dire la prostitution gratuite destinée à obtenir des conversions), toutes ces sectes, dont je pourrais multiplier les exemples, ont été interdites car, décidément,
« too much ».
Imaginons une secte qui prônerait la supériorité de l'homme sur la femme, pire, qui autoriserait l'homme à battre sa femme, qui exigerait de tuer les apostats, d'exterminer les athées, qui inciterait à violenter les juifs et les chrétiens, dont le gourou aurait épousé une petite fille de huit ans...
Nul doute qu'une telle secte susciterait l'horreur et serait immédiatement interdite...
Conclusion: Ce n'est pas la burqa qu'il faut interdire, c'est la présence de l'islam sur notre terre!
Robert Spieler
Délégué général de la Nouvelle Droite Populaire
14:07 Publié dans Constitution européenne | Lien permanent | Commentaires (0)
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