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17/06/2009

La Venus de Florent

Venus.jpgLa mémoire fait aussi des miracles en archéologie. Florent Heintz, ancien étudiant à l'université Marc-Bloch de Strasbourg et à Harvard, aujourd'hui établi à New York, a réussi à recomposer une Vénus en retrouvant des morceaux vendus chez Sotheby's quatre ans plus tôt.

L'archéologue répare parfois les outrages du temps. C'est ce qui vient de se passer pour une statue romaine décapitée, représentant Vénus : elle a récupéré sa tête, dont on n'avait plus trace depuis au moins cinquante ans.

Ces retrouvailles sont dues à Florent Heintz, 39 ans, né à Strasbourg, expert en archéologie chez Sotheby's à New York.

Il s'est intéressé à cette oeuvre en marbre, sculptée autour de l'an 100, du temps de l'empereur Trajan.

Une intuition due à la mémoire visuelle confirmée par deux experts

Le corps sans tête était proposé, en juin dernier, à une vente aux enchères de Sotheby's. En préparant cette vente à New York, Florent Heintz, qui étudia à l'université Marc-Bloch de Strasbourg et à Harvard, a, par un bel effet de mémoire visuelle, associé la statue décapitée à une tête de femme en marbre vue quatre ans auparavant, lors d'une précédente vente.

Cette intuition a été confirmée par d'autres experts : les deux pièces dépareillées ne faisaient qu'une seule et même statue, haute d'environ 145 cm (mais ayant perdu le bras droit).

Il a fallu réunir les éléments séparés, la tête ayant été vendue il y a quatre ans

Restait à réunir les éléments séparés car la désormais fameuse tête de Vénus était depuis 2002 propriété d'un autre amateur d'art américain. Contacté en vue d'une transaction, ce dernier a accepté de se séparer de son bien.

Vénus a ainsi pu être reconstituée telle qu'elle figurait sur un document de 1836, quand elle appartenait à un collectionneur parisien.

Elle fait désormais partie des collections du musée Carlos de l'université Emory, à Atlanta (Georgie), qui possède de nombreuses pièces antiques de qualité.

 

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