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22/07/2006

Carl Schmitt

medium_CarlSchmitt.jpgCarl Schmitt (11 juillet 1888 - 7 avril 1985) était un juriste et philosophe allemand. Il fut un intellectuel catholique allemand et un théoricien du droit. Il adhère au parti nazi en 1933, dont il a été le conseiller juridique. Accusé d’avoir conservé des amitiés juives, il est inquiété après 1936 par la SS mais conserve jusqu'à la fin de la guerre son titre de conseiller d'État (il fut nommé par Göring) et de professeur à l'université de Berlin. Il avait d'ailleurs organisé en 1936 un congrès contre l'esprit juif dans la science du droit qui révèle la radicalité de son antisémitisme. Il est acquitté au procès de Nuremberg en 1946 après une année passée en prison. Ses principales œuvres sont: Théologie politique (1922), La notion du politique (1933), Le Nomos de la Terre (1950), Théorie du partisan (1963), Théorie de la Constitution et Le Léviathan dans la doctrine de l’État de Thomas Hobbes, (1938, trad. Paris, Seuil, 2002).

Il est l'auteur d'une de réflexion sur la nature de l'État et des constitutions. Il considérait ainsi, dans la filiation de la pensée de Bodin, que la souveraineté étatique était absolue ou n'était pas. L'autonomie étatique, selon Schmitt, repose sur la possibilité de l'État de s'auto conserver, en dehors même de la norme juridique, par une action qui prouvera cette souveraineté.

Les controverses liées à la pensée de Schmitt sont étroitement liées à cette vision absolutiste de la puissance étatique.

Biographie

Carl Schmitt est né en Allemagne, dans une famille catholique, à Plettenberg, en Westphalie, ville située dans le Sauerland, à environ 70 km à l'est de Bonn ; il était le fils d'un employé des chemins de fer.

Il part étudier la théorie de l'État et le droit aux universités de Berlin, Munich et Strasbourg et obtient ses diplômes universitaires à Strasbourg en 1915. Professeur aux universités de Bonn et de Berlin, Carl Schmitt participe de près à la vie politique des dernières années de la République de Weimar en occupant un poste de conseiller juridique auprès de la chancellerie. Il joue notamment un rôle de premier plan dans les discussions constitutionnelles qui nourrissent la crise de la république de Weimar. Il est lié dès les premiers mois au régime nazi dont il approuve certains aspects, mais avec lequel il prend ses distances par la suite, pour des raisons diverses, notamment parce qu'il était accusé par les Nazis d'être un opportuniste. Son antisémitisme relève de l'antijudaïsme religieux historique chrétien mais n'a rien de racial. Il soutient le jeune Leo Strauss pour l'obtention d'une bourse Rockefeller afin qu'il aille travailler sur Hobbes en France et en Angleterre ; ses échanges intellectuels après la Seconde Guerre mondiale avec le philosophe Jacob Taubes montrent l'ambiguïté de ses écrits où il traite de manière négative l'apport des juifs à la culture occidentale.

Après 1936, suspect aux yeux des dirigeants hitlériens, il se consacre essentiellement à son œuvre de philosophie politique. Il est emprisonné pendant 18 mois en 1945-1946 avant de recouvrer la liberté. Il n'est pas réintégré dans l'université allemande, mais ne cesse pas de publier.

L'itinéraire d'un intellectuel par temps de crise

Pour saisir un tant soit peu complètement la pensée de Carl Schmitt, il faut d'abord comprendre qu'il appartient à une génération qui a connu le militarisme allemand et l'humiliation du Traité de Versailles qui dépouille littéralement l'Allemagne après sa défaite lors de la Première Guerre mondiale. Il fait partie aussi de cette génération qui voit l'Allemagne passer de l'Empire à la République et se poser la question centrale du type de Constitution politique qu'il faut à la Nation allemande, laquelle, il faut le rappeler, est avant 1914 loin de se vivre unitairement (malgré le courant pangermaniste qui, justement, met en lumière l'éclatement politique des Allemands, soit dans les différents länder, à l'intérieur, comme la Prusse ou la Bavière, soit comme communautés vivant à l'extérieur de l'Allemagne, comme en Pologne ou dans l'Empire austro-hongrois).

Sans préjuger ici de ce qu'il faut penser de Carl Schmitt, eu égard à son engagement politique envers le national-socialisme de Adolf Hitler, il faut donc commencer par rappeler un certain nombre de conditions sans lesquelles on ne saurait pas même comprendre le faitque le national-socialisme ait pu recevoir le soutien de bon nombre d'intellectuels qu'on a du mal à voir s'associer à des entreprises aussi terribles que l'extermination des Juifs d'Europe. Parmi ces intellectuels, il y a Carl Schmitt certes, mais aussi Heidegger ou l'auteur de Sur les falaises de marbre Ernst Jünger. Un petit texte de Leo Strauss, paru récemment en français, Le Nihilisme Allemand, éclaire de manière très puissante la manière dont des grands esprits ont pu se sentir attirés par le discours et la rhétorique de la "décision", de la "situation urgente", de la "réaction vitale", de l'engagement, et ainsi de suite. En quelques mots, ce qui est commun à Schmitt et beaucoup d'autres intellectuels allemands, et qui se voit aussi dans les mouvements artistiques d'avant-garde de l'époque comme l'Expressionnisme, c'est le dégoût pour la vie bourgeoise et décadente et une tendance à attribuer la responsabilité de l'échec de 1918 à une certaine forme de libéralisme et de goût pour le confort matériel. Cette constante, que l'on trouve aussi bien dans la littérature française qui s'en prend au "bourgeois", est sans doute aussi la marque de jeunes esprits plongés dans les temps troublés d'une société assez peu au clair avec ses propres horizons idéologiques.

Dans ce creuset du militarisme allemand qui, avant 14, s'allie à une idéologie nationale pangermanique et antisémite, le Traité de Versailles va polariser les engagements politiques soit vers le gauchisme révolutionnaire et le communisme d'une part (avec les exemples de Rosa Luxemburg et Karl Liebknecht), soit vers la droite populiste et fasciste, autour d'une coalition social-démocrate à laquelle participent des organisations comme le Zentrum, d'obédience catholique, à laquelle Schmitt appartient.

La jeunesse

Contrairement à une idée reçue, Carl Schmitt est assez atypique, si l'on regarde le milieu d'où il vient. Il naît le 11 juillet 1888 à Plettenberg, dans le Sauerland en Westphalie, dans une famille nombreuse et modeste. Le père est employé des chemins de fer, sa mère ne travaille pas et trois de ses oncles sont prêtres. La famille est catholique dans un milieu protestant et du fait que la Westphalie est rattachée à la Prusse depuis 1815, il est par ses origines religieuses et provinciales membre d'une minorité. Le père est membre du Zentrum une organisation catholique qui s'opposa à Bismarck lors du Kulturkampf, qui doit vivre la contradiction d'un État protestant, ayant sous sa tutelle l'Église Réformée, pourtant anti-catholique. Schmitt est donc doublement minoritaire : prussien et catholique. Dès sa jeunesse, Schmitt voit le catholicisme subir une triple pression : confessionnelle (de la part du protestantisme); antireligieuse (de la part des idéologies libérales laïques et socialistes) et de la part du pangermanisme qui est antiromain. Le catholicisme de Schmitt cherchera sa voie dans un certain nationalisme, dans lequel sera recherché un temps le rapprochement entre catholicisme romain germanique et Italie fasciste. On peut dire que Carl Schmitt, intellectuel catholique pratiquant, sera un penseur de la contre révolution, anti-libéral et anti-communiste.

Les années de formation

Après une scolarité primaire dans une école catholique et après le collège, Schmitt entre à l'Université de Berlin en 1906, fait assez rare pour un enfant issu d'un milieu modeste. Son père voulait qu'il embrasse la voie sacerdotale et c'est à sa mère qu'il doit de poursuivre des études universitaires. Il s'inscrit en droit, sans véritable intérêt, puisque son goût va vers la philologie, ce que le lecteur peut noter en lisant son œuvre. Dès la première année il se prend de passion pour la jurisprudence. Après une année à Berlin, Schmitt part pour Münich et Strasbourg où il rédige sa première thèse sur la question de la faute. Schmitt est donc diplomé en Droit en 1910, summa cum laude, c'est-à-dire reçu avec excellence. En 1914, il soutient une thèse d'habilitation, Der Wert des Staates und die Bedeutung des Einzelnen (l'importance de l'État et la signification de l'individu).

Parallèlement, Schmitt fréquente à Münich comme à Strasbourg durant ses années de formation (1910-1920), les milieux artistiques d'avant-garde. Il est passionné par Gottfried Benn et l'expressionnisme. Il restera toute sa vie un collectionneur d'art. Il fréquente aussi les cercles où se rencontrent des écrivains comme Konrad Weiss, Robert Musil, et Theodor Daübler, à qui il consacrera un livre en 1916.

L'expérience de la guerre

En 1915, après avoir obtenu un sursis à son incorporation en qualité d'étudiant, Schmitt s'engage comme volontaire dans l'infanterie. Blessé aux vertèbres lors de l'instruction militaire, il est déclaré inapte au combat et est transféré à l'État-Major militaire de Münich, du fait de sa formation universitaire. En 1916 il est nommé sous-officier à l'administration de l'état de siège. C'est cette même année qu'il épouse Paula Dorotic, d'origine serbe, dont il divorcera plus tard pour se remarier, en 1929, avec Duschka Todorovitch, elle aussi d'origine serbe. Avec Duschka, Schmitt aura une fille unique, Anima. En 1918, il est officier d'intendance et reçoit la Croix de Guerre de deuxième classe, la plus haute distinction pour un officier de l'arrière. Il dirige ensuite le bureau VI du Ministère bavarois de la Guerre, bureau chargé particulièrement de la surveillance de la presse de gauche et de la censure.

La République de Weimar et la crise politique

En portant le regard sur la critique à l'égard de Schmitt au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, on remarque trois tendances :

  • La critique allemande qui rejette Schmitt en bloc, du fait de son allégeance au national-socialisme (Schmitt, après Nuremberg et quelques mois de prison, restera interdit d'enseignement, contrairement à Martin Heidegger);
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  • La critique anglo-saxonne qui distingue le Schmitt juriste de la république de Weimar du juriste national-socialiste;
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  • Un troisième groupe de critiques, qui voit dans le Schmitt du IIIe Reich une trahison du juriste de Weimar.
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Carl Schmitt est, sinon d'abord, du moins dans les faits historiques, le juriste de la République de Weimar. De 1920 à 1932 son travail consiste en une réflexion diverse sur le régime présidentiel et les modalités constitutionnelles autour desquelles Weimar vit son développement et sa chute. Tout particulièrement Schmitt travaille sur l'article 48 de la Contitution de Weimar. Il est nommé professeur de Droit, à partir de 1921, dans diverses villes dont Bonn et Berlin. Schmitt apparaît dans ses années comme le champion de la démocratie plébiscitaire et le penseur de la "dictature politique légitime". Sous cette locution, et sous bénéfice d'inventaire, Schmitt pense à la situation politique d'exception (dans laquelle se trouve enlisée la République de Weimar) qui pour se survivre à elle-même a besoin d'un homme fort à la tête d'un État tout aussi fort. On voit par là l'anti-libéralisme de Schmitt : c'est un juriste, penseur de l'homme providentiel soutenu par un État homogène, qui sait prendre des "décisions" approuvées directement par le peuple uni dans une nation. Schmitt n'apprécie guère la bourgeoisie, "la classe discutante", et on ne pourrait pas dire qu'en tant que penseur catholique il vît d'un bon œil l'aristotélisme des régimes libéraux, fussent-ils d'inspiration thomiste : les opinions et les actions politiques inspirées par le juste milieu ne lui inspirent que mépris. Il fait du rapport " ami-ennemi " la clef de voûte de la théorie politique, ce qui ne va pas sans poser de problème lorsqu'il s'agit de déterminer l'ennemi parmi ses propres concitoyens (et pas seulement à l'extérieur de la nation). Cela a pour conséquence le développement d'une philosophie de la décision d'urgence, de la guerre et du combat, d'où les notions de mal et d'Antéchrist ne sont pas absentes.

En situation d'urgence économique et sociale, c'est l'état exceptionnel de la dictature présidentielle qui gouverne par décret-lois, qui doit s'élever au-dessus de toute autre alternative fondamentale. Cette situation, Schmitt la voit se réaliser de 1930 à 1932, c'est-à-dire dans la période où la République de Weimar sombre de sa propre impuissance.

Pensée de Schmitt

Le lecteur voit bien que les catégories politiques opposées à une telle conception (et une telle réalité) du gouvernement démocratique s'appellent le parlementarisme et le régime des partis, deux aspects de la vie démocratique que critique sévèrement Schmitt; d'une part parce que, comme nous nous l'avons dit, le parlementarisme est le fruit du libéralisme bourgeois incapable de prendre des décisions nobles en temps de crise (du fait de la passivité de ce qu'il appelle "la bourgeoisie discutante", trop préoccupée à défendre des intérêts individuels). D'autre part parce que le régime des partis apparaît aux yeux de Schmitt comme étant le lieu où règne la ploutocratie (les intérêts liés à l'argent). La démocratie ne saurait être pour lui libérale, ou liée d'une façon quelconque aux intérêts individuels. Elle devrait être au contraire anti-libérale, reposer sur des prises de décision par plébiscite d'un peuple souverain, entraîné par l'enthousiasme et la force de la nation sûre d'elle-même. On lit ici entre les lignes une influence connue de la modernité : le Rousseau du contrat social, pour qui la vertu est d'abord et avant toute chose le civisme politique lié dans la souveraineté de la volonté générale.

Curieusement, l'anti-libéralisme de Schmitt ne puise pas à la source rousseauiste, mais chez Hobbes, duquel Schmitt tire l'idée de la "guerre de tous contre tous". Pourtant, alors que Hobbes est un penseur de l'entrée de l'homme dans la société politique, sous l'égide du Léviathan (du pouvoir absolu de l'État), justement pour fuir cette guerre de tous contre tous qui règne dans l'état de nature, Schmitt ne semble pas tenir compte que c'est par peur de la mort violente que l'individu se soumet au pouvoir souverain. Or, Schmitt, en occultant au fond une facette libérale de la philosophie de Hobbes (la fin de la mort violente est apportée par la paix, elle-même issue de la mise en place de l'État absolu), va magnifier la mort au point d'en faire le point de départ du civisme : il faut être capable de donner sa vie pour la nation.

La thèse ami/ennemi

La Théologie Politique

Œuvres de Carl Schmitt

Les dates indiquent les années de parution des éditions en français. Entre crochets, la date de parution en allemand.

  • La mer contre la terre, 1941, texte d'une conférence de C. S., in "Cahiers franco-allemands", t. 8, n.os 11-12, p. 343-349
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  • Souveraineté de l'État et liberté des mers. Opposition de la terre et de la mer dans le droit international des temps moderne, 1943, in K. Epting, Quelques aspects du droit allemand, six conférences, Paris, Sorlot.
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  • La notion du politique - Théorie du partisan, Calman-Lévy, Paris (trad. de Marie-Louise Steinhauser de : Der Begriff des Politischen [éd. de 1933] ; Theorie des Partisanens.Zwischenbemerkung zum Begriff des Politischen [1963]).
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  • Du politique. Légalité et légitimité et autres essais, 1980, Puiseaux, éd. Pardès (avec une préface d'A. de Benoist, le livre contient, outre la trad. de Legalität und Legitimität, d'intéressantes traductions d'articles de C. S. sur le droit international et la géo-politique entre 1930 et 1960)
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  • Terre et Mer. Un point de vue sur l'histoire du monde, 1985, Le Labyrinthe, Paris (introduction et postface de J. Freund, trad. de J. L. Pesteil)
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  • Parlementarisme et démocratie, 1988, Seuil, Paris (trad. de Jean-Louis Schlegel de : Die geistesgeschichlitche Lage des heutigen Parlamentarismus [1923] ; Der Gegesensatz von Parlamentarismus und modernen Massendemokratie [1926] ; Der Begriff der modernen Demokratie in seinem Verhältnis zum Staatsbegriff [1924] ; Staatsethik und pluralistischer Staat [1930] ; Die Wendung zum totalen Staat [1931] ; Zu Friedrich Meineckes Idee der Staatsräson [1926]).
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  • Théologie politique, 1988, Gallimard, Paris (trad. de Jean-Louis Schlegel de : Politische Theologie [1922] et Politische Theologie, II [1970]).
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  • Le droit comme unité d'ordre (Ordnunng) et de localisation (Ortung), 1990, in "Droits", n. 11, Paris, PUF, p. 77 ss.
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  • La notion positive de Constitution, 1990, "Droits", n° 12, PUF, Paris (p. 149 ss.).
  •  

  • La situation de la science du droit, &991, in "Droits", PUF, Paris (trad. d'Olivier Beaud : Die Lage der europäischen Rechtswissenschaft [1943-44]).
  •  

  • La notion du politique - Théorie du partisan, 1992, Flammarion, Paris (Cf. 1972, dont c'est un nouvelle édition avec préface de Julien Freund).
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  • Hamlet ou Hécube, 1992, l'Arche, Paris (trad. de Jean-Louis Besson et Jean Jourdheuil : Hamlet oder Hekube [1956]).
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  • Théorie de la constitution, 1993, PUF, Paris (trad. et préf. d'Olivier Beaud : Verfassungslehre [1928]).
  •  

  • Les trois types de pensée juridique, 1995, PUF, Paris.
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  • Du politique. Légalité et légitimité et autres essais, 1996, Pardès, Puiseaux (cf. Paris 1980).
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  • État, mouvement, peuple - L'organisation triadique de l'unité politique, 1997, Kimé, Paris (intr. et trad. de Agnès Pilleul).
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  • La dictature, Seuil, Paris, 2000 (trad. par Mira Köller et Dominique Séglard).
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  • Le Nomos de la Terre, PUF, Paris, 2001 (trad. par Lilyane Deroche-Gurcel, révisée, présentée et annotée par Peter Haggenmacher)
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  • Le Leviathan dans la doctrine de l'État de Thomas Hobbes. Sens et échec d'un symbole politique, Seuil, Paris, 2002 (trad. de Der Leviathan in der Staatslehre des Thomas Hobbes. Sinn und Fehlschlag eines politischen Symbols, Hanseatische Verlagsanstalt, Hamburg, 1938).
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  • La valeur de l’état et la signification de l’individu (éditeur scientifique : Sandrine Baume), Droz, Genève, 2003
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Commentaires, essais et critiques sur Carl Schmitt

  • David CUMIN, Carl Schmitt. Biographie intellectuelle et politique. Éditions du Cerf, 2005, 244 pages.
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  • Jean-François Kervégan, Crise et pensée de la crise en droit. Weimar, sa république et ses juristes. ENS éditions, 2002. 231 pages.
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  • Olivier Beaud, Les derniers jours de Weimar. Carl Schmitt face à l'avénement du nazisme. Éditions Descartes & Cie, 1997.
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  • Jean-François Kervégan, Hegel, Carl Schmitt. La politique entre spéculation et positivité. PUF, 1992. 345 pages.
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  • Meier, Heinrich. Carl Schmitt, Leo Strauss et la notion de politique : un dialogue entre absents. Paris, Julliard, 1990. Coll. "Commentaire".
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  • Théodore Paléologue, Sous l'œil du Grand Inquisiteur. Carl Schmitt et l'héritage de la théologie politique. Éditions du Cerf, 2004. 314 pages.
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  • Muller, Pierre. Carl Schmitt et les intellectuels français, la réception de Schmitt en France, Editions de la FAEHC, Mulhouse, 2003.
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  • Balakrishnan Gopal, "L'ennemi - Un portrait intellectuel de Carl Schmitt" Editions Amsterdam, Paris, 2006.
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Source: Wikipedia, article Schmitt.